Il n’y a pas un moment dans la journée où, en écoutant les informations, en ouvrant un journal, un magazine, il n’est pas question de pollution sous toutes ses formes et des actions à mettre en place pour tenter d’en minimiser les impacts sur les populations. La prise de conscience est collective. À ce titre, un sujet devient de plus en plus omniprésent : la Qualité de l’Air Intérieur (QAI).
Nous passons 80% de notre temps à l’intérieur de bâtiments, et, selon l’OMS, l’air est 2 à 5 fois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur. Par conséquent, la ventilation est un facteur clé dans le renouvellement et l’assainissement de l’air intérieur des bâtiments. Sans elle, ses occupants respirent un air pollué, dangereux et donc nocif pour leurs santé.
De nombreuses substances et agents d’origines diverses sont présents dans l’environnement intérieur :
- Composés organiques volatiles (COV) : appareils à combustion, peintures, colles, produits d’entretien et de nettoyage, parfums, feutres ou encore désodorisants…
- Dioxyde de carbone (CO2)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Oxydes d’azote (NOx)
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Les différents risques qu’engendrent ces polluants en font une préoccupation de santé publique majeure.
Une mauvaise qualité de l’air intérieur soulève ainsi de nombreux enjeux de nature économique, sociétale, sanitaire et technologique.
Santé individuelle :
- Chaque année en France, environ 43 000 décès sont liés à une trop forte exposition aux particules fines (PM2,5).
- Depuis 2004, on constate une très nette augmentation de l’asthme chez l’enfant (+3% par an). Environ 13% des enfants de 11 à 14 ans y sont sujet.
- Les maladies allergiques impactent 30% de la population française.
Sociétale :
- Influe sur l’absentéisme
- Diminution des capacités cognitives individuelles, la concentration, joue sur les capacités de production.
- Sensibilisation des individus mais aussi des acteurs du secteur à la QAI (sources de pollution, normes en vigueur, meilleures pratiques…)
Économique :
- Dégradation et dysfonctionnement du patrimoine : développement de moisissures au sein du logement, coût de rénovation élevé.
- Le coût engendré par une VMC défectueuse est compris entre 10 à 12€ par an et par logement collectif.
Technologique & techniques :
- Choix de la ventilation (VMC simple flux autoréglable, VMC hygroréglable, VMC double flux…)
- Nouveaux matériaux, équipements et labels associés à la QAI
- Objets connectés (prévention, alertes, mesures…)
- Travaux de R&D pour approfondir les recherches sur la QAI